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L’édition 2021 du séminaire annuel de recherche OMNES Education

 

Dans un contexte d‘urgence climatique, une semaine après la COP 26, le centre de recherche OMNES Education a organisé le jeudi 18 novembre 2021 son séminaire annuel de recherche avec une matinée animée par deux conférences : « Neutralité climatique : quels enjeux de développement ? » et « L’entreprise du 21ème siècle au service de l’intérêt général ». 

 

La RSE au cœur de la recherche  

Sylvie Faucheux, Dean OMNES Education, ouvre le séminaire en rappelant le rôle fondamental du Groupe face aux défis posés par l’urgence climatique en tant qu’acteur majeur de la formation et de la recherche, et fait de la RSE l’une de ses priorités. La RSE représente en effet 28% des publications de recherche d’OMNES Education et traite des thématiques variées, de la finance verte au bien-être. Des recherches sont en cours pour pouvoir intégrer la RSE et le Développement durable dans les cursus afin que tous les étudiants soient imbibés de toutes ces dimensions dans leurs disciplines et compétences. 

« Neutralité climatique : quels enjeux de développement ? »

Christian de Perthuis, fondateur de la chaire économie du climat de Paris Dauphine, traite la question des transitions énergétiques et agricoles face à l’urgence climatique. 

Pour le professeur d’économie, deux « jambes » sont à prendre en considération pour atteindre la neutralité carbone, correspondant à deux grandes transformations de l’économie : la transition énergétique et la transition agroécologique. 

Concernant la transition énergétique, le charbon, le pétrole et le gaz couvrent aujourd’hui un peu plus de 80 % des besoins énergétiques dans le monde. Selon Christian de Perthius, il faut certes investir massivement dans le “décarboné”, mais il faut également et surtout désinvestir des énergies fossiles. 

Le second aspect de la transition à conduire concerne ce que Christian de Perthius appelle « le carbone vivant ». Tout d’abord, l’agriculture et la forêt qui, ensemble, sont à l’origine d’environ 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il existe deux grands puits de carbone que sont les océans et les forêts. Or sur terre, chaque année, la destruction des forêts est à l’origine d’un peu moins d’un quart des émissions mondiales de CO2. La principale cause de destruction des forêts vient de l’extension des terres pour l’agriculture et l’élevage. C’est donc le premier élément fondamental à traiter. Il s’agit de trouver des solutions agricoles alternatives pour mettre fin à la déforestation. 

L’agriculture est, en effet, la première source d’émission des deux principaux gaz à effet de serre, hors CO2, que sont le méthane et le protoxyde d’azote. Dans la transition agroécologique, il faut alors non seulement trouver des systèmes agricoles qui protègent les massifs forestiers, mais aussi des systèmes agricoles qui réduisent, voire suppriment les émissions de méthane et de protoxyde d’azote. 

La réduction des émissions méthane qui contribuent le plus au réchauffement après le CO2 pose la question de la place de l’élevage des ruminants dans les systèmes agricoles et également celle des régimes alimentaires, la consommation de viande notamment. 

 

« L’entreprise du 21ème siècle au service de l’intérêt général » 

Sandrine Blanc, enseignante chercheuse à l’INSEEC Grande Ecole Paris, s’interroge sur la place de l’intérêt général dans une entreprise avec une gouvernance RSE. 

Quelle est la « mission » de l’entreprise, faut-il la redéfinir, incorporer à nouveau l’intérêt général, social ou environnemental à l’entreprise ? Ce qui renvoie au concept de « société à mission » au cœur des débats notamment depuis la Loi PACTE de 2009. Selon Sandrine Blanc, la RSE ne devrait pas empiéter sur l’intérêt général, voire y contribuer. 

Gaëlle Daharo, enseignante-chercheuse à l’ESCE, a éclairé la relation particulière entre le droit et l’entreprise. Selon elle, il faut mobiliser un dispositif juridique plus adapté aux objectifs de l’entreprise pour servir l’intérêt général. Cela soulève les questions du rôle du droit dans la performance de l’entreprise notamment en RSE. 

« Est-ce qu’on peut envisager espérer ou craindre un droit orienté business ? » 

Fabio James Petani, professeur vacataire à l’INSEEC Grande Ecole Lyon, s’intéresse au numérique. Le développement des nouvelles technologies, et en particulier d’Internet, bouleverse considérablement les échanges et les relations humaines : tout type d’information circule entre tous les utilisateurs parfois de manière incontrôlée, ce qui laisse la place aux fake-news et pose le problème de la régulation des données. Fabio James Petani soulève également la question de la propriété intellectuelle, et l’importance de ne pas l’opposer à l’intérêt général. 

Pour Olivier Passet, directeur de la recherche chez Xerfi, le système de label, à travers la finance verte ou la RSE, permet de renforcer l’image de marque. Le risque est alors que la RSE soit abordée de manière ambiguë comme un élément de valorisation intrinsèque de l’entreprise. 

Olivier Passet soulève la question de la qualité du système d’information. En effet, calculer l’empreinte carbone d’une entreprise est d’une grande complexité, l’empreinte carbone prenant en compte tout le cycle de vie d’un produit. Ainsi faire appel à des entreprises privées pour résoudre ces problèmes avec un système d’information défaillant semble insensé. 

Alors comment résoudre les contradictions de notre conception d’intérêt général ? Comment rendre compatible social, vert… dans un état d’urgence absolue ?

 

Pour accéder au programme du séminaire

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